• K-Chapitre 10

     

     

     

    B-Chapitre 1

     CHAPITRE 10

     

     

    Ecrire quand même malgré le désespoir.
    Non : avec le désespoir.
     
    Marguerite Duras

     


    roman-INFINIMENT-chapitre 1
     roman-INFINIMENT-chapitre 1


     

     

    Entre Samuel et moi c'est l'amour passion... cependant, je remarque qu' il devient de plus en plus possessif, de plus en plus jaloux... il se fait des films... imagine des choses fausses... on se dispute gravement parfois... il ne se rend pas compte de la pression que me fait vivre notre relation, du stress quotidien... j'en arrive à déprimer quand il me boude et garde le silence suite à un de nos désaccords...
    Depuis des mois on se texte, tout le temps, on partage nos vies, nos secrets les plus enfouis, on s'est quasiment tout dit de nos vies. On crie, on pleure, on rit... Le portable nous relie chaque heure, chaque minute, chaque seconde ; que le soleil brille, que le tonnerre gronde, on se texte jour et nuit et comme dirait Keen'V :
     
    Tu es mon héroine, 
    ma dose de cocaine
    ma dope le joint que j'allume
    et qui me fait planer
    qui me fait rêv
    la passion nous conçume
    envoutés par un désir étrange
    mi démons mi anges
    souvent je me dis que notre raison a quitté la terre
    notre conscience est partie vers un autre univers...
     
    ALORS POURQUOI n'a-t-il pas confiance en moi ? Pourquoi ce matin encore ne me croit-il pas ? des mois que je mets ma vie entre parenthèses pour lui, que je vis pour et à travers lui, que je me bats pour lui, que mon soucis principal est de réussir à le voir chaque jour...  alors pourquoi doute-t-il de moi ? C est vexant, humiliant, ça veut dire qu'il doute de mes sentiments. Je les lui ai pourtant prouvés mille fois ...et moi aussi parfois... j'ai le droit d'avoir peur... comme ce matin...
     
    Le soleil brillait ce matin. Je roulais vers Samuel. On devait aller promener son chien. Deux heures à passer ensemble. J'adore aller marcher avec lui et discuter. Se tenir la main dans les bois quand personne nous voit. S'embrasser. Avoir l'impression un laps de temps d'être un couple normal qui n'a pas à se cacher qui se promène librement... Je pousse la musique à fond, je souris toute seule.
    Je gare la voiture. Je regarde Samuel arriver... je vois tout de suite que ça va pas.  Son regard noir est fuyant, il ne sourit pas. Je caresse son chien et on part. Il marche sans un mot, j'essaie de discuter il ne répond pas.  Je lui redemande "qu'est ce que tu as ?" il me répond "ta gueule !" "pardon ?" je suis scotchée. J'en reviens pas. Comment peut-il me parler comme ça ? il continue de marcher rapidement sans m'attendre... Je le suis un moment en me demandant qu'est ce qu il a ... et il marche droit devant sans se retourner... Du coup la colère et la déception m'envahissent... C'est vraiment injuste son attitude... Je tourne les talons et je reviens sur mes pas... Je marche, vite, je veux mettre de la distance entre lui et moi... M'enfuir... J'espère même que qu'il  n a pas remarqué que je ne le suis plus... tout à coup son chien me double... j arrive à la voiture... Il y arrive en même temps...
    Plusieurs fois je lui repose la question : "qu'est ce qui y a ?" enfin il m'avoue s'être encore fait un film, sa putain de jalousie qui le pousse à imaginer qu'il ne me suffit pas. Que j'ai besoin de voir un autre homme, de mon âge, qui a une voiture, qui est plus libre, qui a plus de temps... J'hallucine... c'est du délire.. j'ai envie de rire et de pleurer...
    Mais à quoi me servirait qu'il ait plus de temps puisque MOI je n'ai pas plus de temps... TOUT mon temps libre est pour lui... Chaque fois que j'ai un petit moment je le passe AVEC LUI... Et il est encore et encore et toujours JALOUX....
    Samuel me connait bien. Il sait que je ne vais pas partir. Je le regarde, je ne sais pas quoi penser... Il insiste pour qu'on parte en ballade et je finis par céder... à chaque fois qu'il est en colère, grossier, à la limite méchant, je pardonne... TOUJOURS... et il le sait bien... je sais qu'il est malade, qu'il ne se contrôle pas vraiment, que ce n'est pas de sa faute... J'ai toujours un panier plein d'excuses...
    Le soir en rentrant je repense à tout ça et je me ballade sur internet. Ca fait des mois que j'essaie de d'aider Samuel à vaincre ses peurs, que je cherche des solutions sur internet que je lis des tas d'articles sur la paranoia, la schizophrénie...  Ce soir une phrase sur un site m'interpelle : Le délire de jalousie est un délire passionnel portant sur l'infidélité supposée du partenaire. Je continue de lire... Et certaines phrases correspondent exactement à Samuel je trouve : une susceptibilité démesurée, une méfiance extrême à l'égard des autres
    Je ne suis pas rancunière et je tire un trait sur ce qui s'est passé mais je sais que Samuel a en partie perdu sa première copine  à cause de cette foutue jalousie. Il me l'a avoué il y a peu. Je me dis qu'un jour... la coupe débordera... Je pèterai les plombs d'être accusée à tort... d'entendre des remarques tous les jours... d'être soupçonnée... Pourquoi aurais-je besoin d'un autre que lui alors qu'il est celui dont je rêvais... On trompe son conjoint si on est pas heureux s'il y a un manque ou s'il n'y a plus de sentiments... Est-ce notre cas ? Faut arrêter ces délires paranoiaques... 'JE T AIME ET JE N AI BESOIN DE PERSONNE D AUTRE...' A ce petit jeu tôt ou tard il me perdra... La pression et le stress avec en plus les remarques c'est vraiment lourd.
    J'ouvre ma boîte mail. Il y a un message de Samuel. « Je suis désolé pour ma jalousie excessive, je fais de mon mieux pour gérer, comme je peux, pour limiter les crises mais on ne change pas sa nature, j'aimerais changer là dessus crois-moi mais je ne peux pas. Je cache,  j essaie de ne pas paniquer. Je ne fais pas exprès et ça il faut que tu le comprennes. Je sais que c'est dur à gérer mais pour moi aussi et dis toi que si je te perd tu me perds aussi pense à cela. Je m'en veux, vraiment,  je regrette pour ce matin et il n'y a pas assez de mots pour te demander pardon. Je t'ai tellement dit pardon qu'à force tu ne pardonneras plus. J'ai peur qu'à force de te faire du mal tu ne veuilles plus de moi...Je m'excuse   je t'aime et te perdre sera la plus dure des souffrances... je vais changer... » 
     
     
     
    Je vois Samuel tous les jours. Quand je me réveille le matin je calcule comment lui consacrer du temps, comment m'échapper de la maison. Si je vais faire mes courses je passe le prendre chez lui, il m'accompagne et je le ramène avant de rentrer.
    Samuel n'est pas heureux chez lui. Il n'est pas proche de ses parents et en souffre. Il est TRES seul. Il se prend la tête pour plein de choses. Quand il essaie de rendre service pour faire plaisir, montrer ce qu'il peut faire, il se fait latter. Et il rentre dans une rage... une fureur qu'il déverse dans des sms dévastateurs...
    Malgré toute cette souffrance il adore sa mère. Il ne parle jamais de son père.
    Apparemment il ne mange pas à sa faim. Quand je vais en courses je lui prends des petits pains, des gâteaux, ce qu'il aime. Il ne demande jamais. Je le fais parce que je l'aime et j'ai pitié de sa situation.
     
    Pourquoi ma vie est-elle si compliquée bon sang... combien de fois me suis-je posé cette question ?  48 années de vie... enfance pourrie à cause d'un secret jamais dit. La vie ne m'a pas épargnée dès le départ......Adolescence cloîtrée sans amies, sans petit copain, sans liberté, dans une chambre  seule à rêver au prince charmant qui m'enlèverait un jour sûrement...
    Une mère trop aimante, étouffante, rigide, qui croit avoir toujours raison, qui ne se pose pas de question et qui impose sa loi... Sans appel... Terassante...  Il est venu ce Prince charmant et j'y ai cru si fort tellement fort que quand il est parti je me suis effondrée et de dépit vite mariée pour me caser...
    Le temps file, la roue tourne, la vie passe et tu vis avec les regrets, les rêves peu à peu s'effacent. Les souvenirs qui font mal déchirent les entrailles
    Souvent tu te dis pourquoi j'ai été si conne et face au froid de ta vie tu frissonnes... Le temps passe, tu vieillis, tu n'y crois plus dutout. En fait tu subis ta vie, tu n'attends plus rien... Tu te raccroches aux choses bien. Tes enfants ta maison tu te dis je suis pas si mal Tu te resignes... à cette vie fade et sans couleur... Et un jour... Quand tu t'y attends pas. Ce que tu croyais mort pour toi à jamais renait. Un regard, un sourire, des éclats de rire, ta vie entière s'efface, plus rien n'a d'importance...
    Il n'y a plus que LUI... Plus rien n'a de sens... Mais la vie a décidé que rien ne serait facile. Trente ans d'écart... Un écart ingérable... inacceptable Les réflexions qui tuent qui cassent. Il pourrait être ton fils, t'es folle ou quoi ? A quoi tu penses ? Tu espères quoi ? Et curieusement tu ne refléchis pas. Tu n'y arrives pas. Ta vie se règle peu à peu en fonction de LUI. Plus rien ne compte à part réussir à le voir, à part  passer un moment avec lui... il devient le centre de ta vie... Tu ne te reconnais pas, dans ta poitrine ton coeur bat follement passionnément à chaque rendez vous tu as 20 ans tu oublies les gens les dangers les ragots les jugements. Tu fermes les yeux et c est son sourire que tu vois il est beau il te plait tu lui plais tout pourrait être si parfait mais non... il y aura toujours ces 30 ans  je suis dingue de lui je refuse d'y penser il me dit qu'il s'en fou qu il peut gérer... il dit que réfléchir c'est commencer à désobéir alors je refuse de réfléchir, de penser  je veux juste l'aimer et être aimée...
    L'aimer et être aimée le reste est sans importance. Avec lui vibrer, vivre, exister le temps qu'on voudra bien me l'accorder. Je l'aime  comme j'ai jamais aimé  je le désire comme je n'ai jamais désiré ses caresses sa tendresse ses baisers tout mon corps tremble rien que d'y penser comment ais je pu vivre un  avant comment pourrais je vivre un après je ne veux pas penser...
     
    Et la tête sur l'oreiller je rumine. Je pense à ma vie. Je me dis que j'ai échoué, dans ma vie de couple, l'éducation de mes enfants, dans tout. Quand les enfants sont nés je me suis promis de n'avoir qu'un but, leur bonheur, et j'ai échoué. Je voudrais fermer les yeux, m'endormir, ne plus me réveiller. Mourir pendant son sommeil c'est une belle mort, on ne se rend compte de rien, c'est ce que je me souhaite. Plus de soucis... plus de chagrin... Le vide, le néant. C'est lâche je le sais.
     
    Au fond de moi je me dis que Samuel et moi ça ne durera pas. J'ai beau lui écrire toute la journée, le soutenir dans les mauvais jours, ce n'est jamais assez. Les « t'es pas motivée » « t'as pas envie » « t'as pas l'air réjouie » j'en peux plus. Aujourd'hui je me dis qu'il avait juste besoin que je lui affirme le contraire, il avait toujours besoin d'être rassuré... En fait il ne voit même pas ce que je fais pour lui et il en demande toujours plus. Croit-il que c'est facile de toujours courir, de toujours mentir, toujours trahir, trembler d'être vue, démasquée, Croit-il  que je prendrais tous ces risques pour lui si je ne l'aimais pas ? Je néglige les miens, avec eux je ne fais plus rien pour passer le plus de temps avec lui... je lui sacrifie tout... peut être que je ne sais pas l'aimer comme il a besoin d être aimé...
     
    Notre relation prend une intensité qui je l'avoue me fait un peu peur. J'ai le sentiment que Sam vit par moi, qu'il respire à travers moi... C'est pareille à une addiction, une envie répétée et irrépressible de me voir, d'être avec moi... de tout savoir de moi... je dirais même de tout contrôler.. Il peut être aussi détestable qu'adorable. Pour la Saint Valentin il m a offert un médaillon turquoise, ma couleur préférée afin que j'aie toujours quelque chose de lui sur moi. J'ai trouvé ça adorable.Je ne quitte jamais le médaillon.
    Cependant quand il m'a dit « ta gueule » je l'ai pris en pleine face comme une gifle. J'ai été à deux doigts de lui dire « c'est fini », mais je sais que ce sont deux mots que je regretterais à peine après les avoir dits. La seule pensée de ne plus le voir, ne plus lui parler, ne plus l'aimer m'empêche de respirer.
     
    Quand les parents de Samuel sont absents il m'invite chez lui... J'adore entrer dans son monde. Tout est bleu dans sa chambre... il y a un cadre au mur avec une photo de lui bébé dans les bras de son père, un grand cadre avec des chevaux, image que je lui avais offerte... Il y  a un peu de moi partout, toutes les petites choses que je lui ai données, offertes au fil des mois.  Un bureau sous le mansardé avec son ordinateur de "gamer", celui qu'il s'est offert avec l'argent gagné en apprentissage. Et son lit. Un lit deux personnes avec juste deux oreillers et une couette. Un lit où on a du mal à trouver sa place entre deux chats et un petit chien très envahissant...
    Souvent je viens rejoindre Samuel le matin après avoir déposé Alicia au collège. Je me glisse sous la couette toute habillée, il me prend dans ses bras et on reste un long moment comme ça à se parler, s'embrasser, je voudrais à ces moments là que le temps s'arrête... Je suis si bien. Je suis comblée. Je n'ai besoin de rien d'autre, que de lui, ses lèvres sur mes lèvres, ses bras autour de moi... Je voudrais oublier tout le reste... c'est ce que je fais pour une heure ou deux... J'adore sa voix qui me dit "je t'aime', son souffle dans mon cou, ses petits bisous tout doux qui s'égarent, je me serre tout contre lui. J'ai envie de lui, de ses caresses, de ce cocon de tendresse qu'il m'offre, ses mains qui se promènent ici et là, sa bouche qui se colle à la mienne, s'aimer et tout oublier... plus rien que  lui et moi... caresses sensuelles, délires passionnels, j'aime le caresser, le sentir frissonner, désir, plaisir de nous découvrir, de nous parcourir, encore et encore, explorer nos corps, décoller vers d'autres horizons... pour quelques heures... tout oublier... 


     
    Samuel m'envoie des dizaines de messages... Je lis entre les lignes je sais ce qu'il veut me faire comprendre...
    « L'amour te frappe, soit tu te lèves et tu le suis ; soit tu te lamentes et tu passes ta vie à regretter. Vaut mieux en chier et le vivre plutôt que d'imaginer les moments qu'on aurait pu passer...
    Même si notre couple ne dure pas je mourrai avec toi dans le cœur, la trace de notre amour jamais ne s'effacera peu importe où je finirai je t'aurai en moi. Aimer c'est être possédé par la personne qu'on aime, c'est l'avoir gravé en soi toute sa vie même quand le couple se brise, les sentiments restent gravés dans l'écorce tu vis avec.
    Le jour de ta mort je pense que tu désires la revoir une dernière fois pour lui dire que toute ta vie tu as vécu sans jamais l'oublier. Plus lointaine sera la fin, plus longtemps je vivrai heureux crois le bien et sois en sûre... Toi et moi ça ne durera peut être pas toute notre vie mais on aura fait du chemin ensemble et je ne pourrai jamais t'oublier. On n'oublie pas un tel amour, on fera tout pour le faire durer longtemps je ne veux pas penser à ce qu'on ferait l'un sans l'autre ce serait tellement horrible..."
    « Samuel, vivons le moment présent sans penser à demain. Toi, notre histoire, quelle qu'en soit l'issue restera gravée dans mon cœur, dans ma chair, et je l'emporterai dans ma tombe. Tu es et resteras ma plus belle histoire d'amour. Même si pour x raison nos chemins un jour se séparent je resterai ta bonne étoile, tu pourras toujours venir frapper à ma porte si tu es dans l'ennui ou le chagrin, même quand le temps m'aura transformée en grand-mère, je te prendrai par la main pour te tirer vers le haut. Je t'aime ti cœur, notre amour secret brille au firmament. Etoile scintillante, soleil éblouissant, il réchauffe nos cœurs et nous donne du bonheur c'est tout ce qui compte. Peu importe demain. C'est aujourd'hui l'important. C'est merveilleux ce qu'on vit, pas un matin sans un message « coucou ti cœur, ça va ? » au réveil « un bonjour mon amour je t'aime » pour toi et moi le premier rayon de soleil. Pas un soir sans un «bonne nuit mon cœur, fais de doux rêves je t'aime » juste avant de trouver le sommeil...  C'est un rêve éveillé cet amour qui nous unit, un rêve merveilleux. Ton amour, ta tendresse, aujourd'hui encre tu m'as comblée mon coeur. Se regarder sans mots dire, juste des regards qui veulent tout dire. Matinée magique, romantique, on laisse vivre nos illusions. Caresses, tendresse, baisers passionnés, désir et plaisir, tentations, frissons, je regarde ton corps et j'en veux plus encore te toucher te respirer te caliner t'embrasser encore et encore, j'aime tant nos moments de complicité. Que c'est bon d'aimer et d'être aimée."
     
    J'ai lu sur internet que parfois le fait de réaffronter la cause de ses phobies pouvait aider à les faire disparaître ou tout au moins les diminuer. Je t'emmène donc en voiture sur les lieux de ton dernier apprentissage ; j'aimerais tellement te sortir de tes peurs, te rendre plus fort, chasser le mauvais sort... Je veux  t'aider à reprendre le dessus et à émerger de ces mois de misère. Tu stresses pas mal en arrivant dans le village mais contrairement à toute attente, tu descends de voiture, tu restes un long moment à fixer le paysage, à me raconter ce que tu faisais... et quand nous partons tu me remercies. « Merci Sandy, merci pour tout ce que tu fais pour moi »...
     
    Pierre souhaite reprendre les ballades à cheval un après -midi par semaine. Je l'annonce à Samuel. J'adore le cheval mais c'est avec lui que j'aimerais partir. Son air triste me  fait culpabiliser. Après je me dis que tous les autres après-midi je les passe avec lui.. « Je t'aime je ne me plains jamais, je t'attends...    je ne veux pas te priver de ta vie, Des fois je me sens seul mais j'apprends a gérer et ce qui me motive c'est le fait qu'un jour on se verra peut être plus .. » Se voir plus que tous les jours ? est ce possible ? Samuel ne se rend pas compte. Je me dis qu'il serait bien plus heureux avec une fille de son âge, libre. Il ne passerait plus des heures à m'attendre... Il serait avec elle... sans avoir à se cacher... Je le lui dis... « Je ne baisse pas les bras Sandy, dans la vie tout devient réalisable avec le temps.  La seule chose que l'homme n'arrive pas à concevoir c'est le futur nul ne sait... ou du moins pas concrètement.  J'aime t'écrire,   j'aime t'attendre,   j'aime quand tu m'attends.    Tu es malheureuse que je sois seul, mais Sandy toi aussi tu m'attends, toi aussi tu veux un avenir avec moi, ça me suffit je ne demande rien de plus. On s'arrange toujours pour s'écrire et quand on peut pas on fait avec. Si je t'en demande trop dis le moi. Tant que mon étoile brillera pour moi je serai seul pour et avec elle pas avec une autre . C'est toi que je veux et personne d'autre peu  importe le prix à payer  ... je t'aime,  je suis à toi c'est comme ça j'ai pas envie de te perdre, toi non plus. Alors on a assez perdu de temps à se prendre la tête.  Avenir ou pas, ensemble on s'aime, ça dé passe la raison,  ouvre tes ailes et laisse le temps faire .. Et supporterais tu seulement de me partager ? honnêtement Sandy si tu devais suivre ton cœur tu ferais quoi ? »
    « je plaquerais tout pour toi »
    « et la raison te dit quoi ? »
    « la raison dit qu'il faut que tu aies ta vie, que tu la construises petit à petit avec une copine de ton âge, un métier, un foyer, je n'ai pas le droit de gâcher ta vie, Même si je ne peux imaginer des lendemains sans toi, que la seule idée de ne plus t'avoir dans ma vie me terrasse, me casse, me laisse au bord d'un trou noir, je n'ai pas le droit de te garder pour moi »
    Tu soupires, excédé...
    « Le pire ce n'est pas d'être seul, c'est de ne pas être en paix avec soi-même... Je suis bien avec toi, je t'assure, la solitude faut juste pas la regarder et vivre avec,  savoir la gérer... Tu ne peux pas me partager sois honnête avec toi-même et moi non plus. Alors pourquoi se prendre la tête ? Je comprends que tu paniques, que tu culpabilises de me voir seul mais je ne veux personne d'autre on n'a jamais le bonheur sans souffrance. Je suis à toi et rien qu'à toi <3
    Tu ne me retiens pas j'ai juste pas envie d'aller ailleurs.  C'est à moi de décider si tu me gâches la vie ou non. A l'instant où j'écris ce texte oui c'est impossible que l'on soit ensemble  mais laisse nous le temps... c'est à toi de faire ce choix.  Je sais que tu fais ton maximum pour être près de moi ben moi je ferai le maximum pour gérer tout ça.  Je suis heureux avec toi ... je ne veux QUE toi ... »
     
    Chaque seconde avec Samuel est magique. C'est un rêve, je ne veux pas me réveiller.  Je suis heureuse quand je suis avec lui, triste et morose quand il  est loin de moi. Même si sa possessivité m'étouffe parfois, même si sa jalousie m'horripile, je l'aime... il n'y a que lui.... J'ai besoin de le voir, de respirer son odeur, j ai besoin de ses lèvres, de ses caresses, de sa voix, besoin de lui tout simplement.  "
     
     
     
     

     


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