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    Tu es ma vie 

    et tu seras mon éternité !


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  • Victor Hugo

    Prends ma vie ; prends mon avenir, prends ma liberté, prends toutes mes actions, prends toutes mes pensées, prends le souffle de ma bouche, le sang de mes veines, les heures de mes jours et de mes nuits ; prends mes rêves, mes espérances, mes joies et mes peines, prends tout de moi, prends mon âme et garde à jamais mon cœur !


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  •  Henri-Frédéric Amiel

    La passion aveugle ne m'attire pas :

    je veux l'amour puissant mais clairvoyant,

    ayant conscience de sa valeur et de sa durée. 

    Dans la relation amoureuse,

    je fuis l'éruption d'un volcan

    où l'amour s'enflamme d'un rien,

    je recherche uniquement

    le rayonnement limpide et immortel d'une étoile.

     

     Henri-Frédéric Amiel

     

     

     


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  • Jacques Higelin, Flâner Entre Les Intervalles

     

    Je sais

    Le cœur qui bat trop fort
    et le plaisir des dieux
    à embrasser les corps
    des diables amoureux

    L’irrésistible attrait
    du désir interdit
    et les peaux affolées
    dans les replis du lit

    La sauvage emmêlée
    les appétits de fauve
    l’appel et le rejet
    les secrets de l’alcôve

    Les amants séparés
    par la distance et par les heures
    les secondes d’éternité
    crispées sur la douleur

    Les impatiences extrêmes
    les rendez-vous manqués
    les taxis qui se traînent
    quand le corps est pressé

    Je sais le feu aux joues
    les yeux de braise, les faims de loup
    les baisers dans le cou
    le vent qui rend les amants fous

    Je sais

    Les aveux suspendus
    à la bouche cousue
    l’incendie des nuits blanches
    la retenue qui flanche

    La rivière des souhaits
    sous le pont des soupirs
    et le poids d’un sourire
    sur l’arche des regrets

    Je sais

    Je sais le peu de gratitude
    le poison de l’ennui
    le désert de la solitude
    et le froid qui détruit

    La passion dans l’impasse
    le mot blessant qui chasse
    le mot doux qui retient
    le regard qui s’éteint

    Les “je t’aime”, “je te hais”
    le mal, le bien que l’on s’est faits
    sans même l’avoir jamais cherché
    je sais l’aube désabusée

    Je sais les mots de braise
    aux lèvres qui se taisent
    et la peur qui nous hante
    et mes larmes brûlantes

    Les appels au secours
    les signaux de détresse
    désespérant d’amour
    et le vide qui oppresse

    Je sais 
    le geste déplacé
    tous les actes manqués
    les mots qui dépassent la pensée
    et les regards estomaqués

    L’innocence des beaux jours
    les promesses oubliées
    les serments pour toujours
    perdus à tout jamais

    Je sais le feu qui passe
    et le spleen qui revient
    le bras qui nous enlace
    et l’angoisse qui étreint

    Mais je sais

    Je sais les chagrins qui s’envolent
    au retour du printemps
    et les humeurs frivoles
    sous le souffle du vent

    Les frissons du désir
    et le temps qui s’étire
    comme un chat langoureux
    comme un homme amoureux.

     

    Jacques Higelin, Flâner Entre Les Intervalles

     


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  • Niicolas Carteron, Elle était si jolie

    Mais il y a deux sortes d'amour,
    celui de la conscience, de la raison, du quotidien
    et l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi,
    celui qui vous pousse à tout plaquer,
    celui qui vous fait vivre en marge de la société,
    celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.
     

    Niicolas Carteron, Elle était si jolie


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