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Par Au Fil des Mots 90 le 17 Octobre 2019 à 11:12
Prends ma vie ; prends mon avenir, prends ma liberté, prends toutes mes actions, prends toutes mes pensées, prends le souffle de ma bouche, le sang de mes veines, les heures de mes jours et de mes nuits ; prends mes rêves, mes espérances, mes joies et mes peines, prends tout de moi, prends mon âme et garde à jamais mon cœur !
3 commentaires -
Par Au Fil des Mots 90 le 22 Août 2019 à 22:19
La passion aveugle ne m'attire pas :
je veux l'amour puissant mais clairvoyant,
ayant conscience de sa valeur et de sa durée.
Dans la relation amoureuse,
je fuis l'éruption d'un volcan
où l'amour s'enflamme d'un rien,
je recherche uniquement
le rayonnement limpide et immortel d'une étoile.
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Par Au Fil des Mots 90 le 18 Août 2019 à 21:09
Je sais
Le cœur qui bat trop fort
et le plaisir des dieux
à embrasser les corps
des diables amoureuxL’irrésistible attrait
du désir interdit
et les peaux affolées
dans les replis du litLa sauvage emmêlée
les appétits de fauve
l’appel et le rejet
les secrets de l’alcôveLes amants séparés
par la distance et par les heures
les secondes d’éternité
crispées sur la douleurLes impatiences extrêmes
les rendez-vous manqués
les taxis qui se traînent
quand le corps est presséJe sais le feu aux joues
les yeux de braise, les faims de loup
les baisers dans le cou
le vent qui rend les amants fousJe sais
Les aveux suspendus
à la bouche cousue
l’incendie des nuits blanches
la retenue qui flancheLa rivière des souhaits
sous le pont des soupirs
et le poids d’un sourire
sur l’arche des regretsJe sais
Je sais le peu de gratitude
le poison de l’ennui
le désert de la solitude
et le froid qui détruitLa passion dans l’impasse
le mot blessant qui chasse
le mot doux qui retient
le regard qui s’éteintLes “je t’aime”, “je te hais”
le mal, le bien que l’on s’est faits
sans même l’avoir jamais cherché
je sais l’aube désabuséeJe sais les mots de braise
aux lèvres qui se taisent
et la peur qui nous hante
et mes larmes brûlantesLes appels au secours
les signaux de détresse
désespérant d’amour
et le vide qui oppresseJe sais
le geste déplacé
tous les actes manqués
les mots qui dépassent la pensée
et les regards estomaquésL’innocence des beaux jours
les promesses oubliées
les serments pour toujours
perdus à tout jamaisJe sais le feu qui passe
et le spleen qui revient
le bras qui nous enlace
et l’angoisse qui étreintMais je sais
Je sais les chagrins qui s’envolent
au retour du printemps
et les humeurs frivoles
sous le souffle du ventLes frissons du désir
et le temps qui s’étire
comme un chat langoureux
comme un homme amoureux.
2 commentaires -
Par Au Fil des Mots 90 le 28 Juillet 2019 à 22:05Mais il y a deux sortes d'amour,celui de la conscience, de la raison, du quotidienet l'autre, l'amour fou, celui qui fait faire tout et n'importe quoi,celui qui vous pousse à tout plaquer,celui qui vous fait vivre en marge de la société,celui qui empêche de prêter attention aux regards des autres.
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